Update lecture : chanson douce de Leïla Slimani

Prix Goncourt 2016 : Chanson douce de Leïla Slimani

Chanson douce Leïla Slimani


Myriam a fait des études de droit, Paul son mari travaille dans l'industrie du disque. Elle est tombée enceinte à la fin de ses études et a décidé de rester à la maison pour élever Mila et Adam qui est arrivé peu après. Mais Myriam se sent nulle dans son rôle de femme au foyer surtout quand elle croise Pascal, un ancien de la fac de droit qui a ouvert son cabinet.
Peu de temps après cette rencontre, Myriam, la 1ère de classe est engagée par Pascal et pour s'occuper des enfants, elle et son mari engagent une nounou. Je devrais dire "the" nounou tant elle est parfaite, un mix entre Super Nanny et Mary Poppins. Seulement, Louise cache bien son jeu ...

Franchement, même si en ce moment, j'ai besoin de lecture "doudou" et que chanson douce est loin d'en être une, j'ai vraiment bien aimé ce bouquin, son atmosphère tendue et glauque. J'ai trouvé un peu dommage de connaître la fin dès le premier chapitre parce que cela aurait pu être une fin où l'on tombe sur son cul mais cela permet à l'auteure de nous amener progressivement à cette issue fatale.
En général, je n'aime pas trop le style d'écriture à la troisième personne où l'on assiste au récit d'une histoire un peu comme dans un journal mais je trouve que dans ce roman cela passe plutôt bien, ce n'est pas comme si on allait s'attacher aux personnages non plus !
Un livre très bien écrit que je vous recommande sauf si vous êtes dans une phase de spleen ou d'hibernation. Là il vous faut un livre doudou, ce sera d'ailleurs l'objet d'une prochain article dès que j'aurai un peu de temps à y consacrer.

Chanson douce de Leïla Slimani aux éditions Gallimard, août 2016

Commentaires

  1. Je ne l'ai pas encore terminé. Je suis trop sensible quand il s'agit d'enfants et aucun personnage ne m'est sympathique. Cela dit, je reconnais que c'est très bien écrit et je pense que c'est mieux de savoir dès le début ce qu'il va se passer car autrement, c'est trop violent de se ramasser la réponse à la fin. Mais bon, je le reconnais, je suis ce qu'on appelle une "âme sensible".

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    1. Je te comprends Elisa, quand je l'ai terminé, je suis restée avec un drôle de sentiment comme quand on se réveille d'un cauchemar.

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